Des choses
L'article 1, paragraphe 1090, de la loi n° 205 du 27 décembre 2017 a créé un fonds spécifique pour le commerce équitable dans l'état prévisionnel du ministère du Développement économique, doté d'un million d'euros par an à partir de l'année 2018. Administrations publiques qui lancent des appels d'offres pour la fourniture de produits de consommation à leurs installations peuvent inclure, dans le cahier des charges, des mécanismes favorisant l'utilisation de produits issus du commerce équitable. En faveur des entreprises contractantes, un remboursement allant jusqu'à 15 pour cent de l'augmentation des coûts engagés pour l'achat des produits du commerce équitable envisagés dans l'objet de l'appel d'offres est reconnu, dans la limite des ressources disponibles dans le Fonds. Par arrêté directeur du 19 septembre 2023, les délais de dépôt des candidatures sont réouverts du 20 septembre 2023 à 12h au 30 septembre 2023 à 12h.
À qui s’adresse-t-il ?
Le Fonds pour les produits du commerce équitable s'adresse aux entreprises qui, à la date de dépôt de la demande d'aide : doivent avoir été lauréates d'appels d'offres annoncés par les administrations publiques qui, conformément aux dispositions du cahier des charges correspondant, ont fourni, en vertu d'une relation contractuelle en vigueur à la date du décret directeur du 31 juillet 2023 n. 518, produits du commerce équitable ; ils doivent être régulièrement établis, inscrits et actifs au registre du commerce ; ils doivent être en plein et libre exercice de leurs droits, ne pas être en liquidation volontaire et ne pas faire l'objet d'une procédure d'insolvabilité ; ou à toute autre situation équivalente en vertu de la législation en vigueur ; ils ne doivent pas se trouver dans une situation difficile, telle que définie à l'article 2, alinéa 18 du règlement n° 2007/2007 ; 651/2014 ; ils doivent être en conformité avec les dispositions en vigueur en matière de réglementation de la construction et de l'urbanisme, des travaux, de la prévention des accidents et de la protection de l'environnement ; ils doivent avoir remboursé les sommes dues conformément aux dispositions de révocation ; des prestations accordées par le Ministère pour des raisons diverses et/ou différentes ; ils doivent être inscrits à l'INPS ou à l'INAIL et avoir une situation contributive régulière, telle qu'elle résulte du document unique de régularité des cotisations (DURC). Dans tous les cas, les entreprises exclues des avantages sont : contre lesquelles la sanction d'interdiction visée à l'article 9, paragraphe 2, lettre d) du décret législatif n. 231 et modifications et ajouts ultérieurs ; dont les représentants légaux ou les administrateurs, à la date du dépôt de la demande de remboursement, ont été condamnés, avec une condamnation définitive ou un jugement pénal de condamnation devenu irrévocable ou une sentence d'application de la peine sur demande. en vertu de l'article 444 du code de procédure pénale, pour les délits qui constituent un motif d'exclusion d'un opérateur économique de la participation à une procédure de passation de marché ou de concession en vertu de la législation sur les marchés publics relatifs à des travaux, des services et des fournitures en vigueur à la date du présentation de la demande ; qui ont reçu et n'ont par la suite pas été remboursés ou déposés sur un compte bloqué des aides identifiées comme illégales ou incompatibles par la Commission européenne en vertu de l'arrêté du Premier ministre du 23 mai 2007 (« Engagement Deggendorf »).
Que prédit-il
Les avantages sont accordés sous forme de remboursement à hauteur de 15% des frais supplémentaires occasionnés pour l'achat des produits du commerce équitable envisagés dans l'objet de l'appel d'offres. Le remboursement maximum pouvant être accordé à chaque bénéficiaire ne peut toutefois excéder le montant de 10 000,00 euros. Les dépenses engagées pour l'achat de produits du commerce équitable concernant les matières premières, les produits semi-finis et les consommables sont éligibles aux avantages. Pour être éligibles, les dépenses doivent : être déterminées sur la base des montants de la facture ; la facture électronique doit faire explicitement référence au coût unitaire des marchandises fournies majoré des éventuels droits de douane, de transport et d'emballage. Toutes les dépenses non strictement liées aux postes de coûts ci-dessus sont exclues des prestations.